Présidentielles 2017 : Des candidats et des sites web…

23 avril 2017

DIGIsignal

L’Actualité digitale

[et_pb_section admin_label="section"] [et_pb_row admin_label="row"] [et_pb_column type="4_4"][et_pb_text admin_label="Text"]Inutile de vous rappeler que nous sommes en pleine période électorale, nous devrions être fixé rapidement sur les candidats. Inutile non plus, je pense de vous rappeler l'importance d'aller voter. Mais ce qui est intéressant c'est de regarder la campagne, à travers le regard de professionnels de l'internet.

   

Des Candidats qui s'engagent sur le Numérique, mais...

Certains professionnels se sont penchés sur les sites de nos candidats, non pas pour juger de leur contenu ou de leur programme, mais bien pour auditer le site et vérifier s'ils se conforment aux lois notamment, en matière de vie privée. L'idée n'est pas de juger le candidat, mais bien de voir s'ils respectent les lois en vigueur. Et malheureusement, on est bien loin de pouvoir attribuer de bonnes notes à la plupart d'entre eux. Je ne referai pas les très bons articles de Ronan Chardonneau et Rayna Stamboliyska, respectivement "La majeure partie des sites des candidats est hors la loi #CookieGate" et "#Présidentielle2017 : Cohérence numérique, es-tu là ?" et je ne peux que vous conseiller d'aller les lire. Ils sont très instructifs Ce qui en ressort et ce qui est frappant, c'est l'ignorance de nos politiques briguant la présidence en matière de numérique et surtout de vie privée. Et ce qui fait d'autant plus peur, c'est le défaut de conseil des professionnels qui les entourent. Car, bien entendu ce ne sont pas eux qui ont fait leurs sites, ils sont entourés, pour la plupart, de spécialistes et pourtant... défaut de réglementation sur les cookies, absences de mentions légales, sites non sécurisés, non inscription à la CNIL, envois de données aux Etats-Unis par les connexions à des services tiers, tels que les réseaux sociaux.  

Une source énorme de données personnelles

Tout cela peux certainement sembler anodin, mais alors que l'on s'inquiète des risques d’ingérences numériques de nations, à travers le piratage de sites, que penser du fait que la plupart des sites des candidats recueillent les données de leurs visiteurs, et pas simplement de navigation. Beaucoup de candidats ont opté pour des engagements actifs de leurs soutiens, ainsi vous pouvez les suivre via les réseaux sociaux, vous inscrire comme militant, recevoir les newsletter et vous pouvez aussi les soutenir financièrement en faisant directement les dons sur le site. Ainsi les bases se remplissent d'identités, d'emails, de numéro de téléphone, d'adresses postales et même de données bancaires le cas échéant. Le tout sur des sites peu ou pas sécurisés et non répertoriés par la CNIL. Imaginez la mine d'informations, de profils personnels recoupés avec une opinion politique. Que deviendront ces données, une fois la campagne achevée ? Qui en bénéficiera ? Et que dire des données de navigation récoltées par Google Analytics, qui permettraient sans doute au géant américain de se faire une meilleure vue des intentions de ventes que les sondages.  

Ne vous faites pas voler votre droit constitutionnel

Soyons donc vigilants aux informations personnelles que nous confions. Rappelez-vous que l'article 3 de la Constitution garantie que le Suffrage Universel est toujours secret. Et que l'on peux vous voler ce secret, voir le révéler par méconnaissance ou négligence de règles simples et par l'application des lois de la République faites pour nous protéger. A consulter : Le Dossier PDF de Ronan Chardonneau et Le Tableur de Rayna Stamboliyska[/et_pb_text][/et_pb_column] [/et_pb_row] [/et_pb_section]

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Joël TRARBACH

Joël TRARBACH

Expert Digital

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