Les chats ça marche sur le web

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Ma belle aventure chez Veolia Water Technologies s’achève le 16 mai. Il est temps pour moi d’apporter mes compétences et mon expertise à d’autres entreprises. Votre société ou celle d’une de votre entourage a besoin d’un spécialiste de la communication ? Contactez-moi ! Et sinon, n’hésitez pas à liker, commenter et surtout partager. Merci à tous.
Joel TRARBACH

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Spécialiste de la Communication Digitale

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Êtes vous sensible aux émotions ?

Êtes vous sensible aux émotions ?

Êtes vous sensible aux émotions ?

Émotion \e.mo.sjɔ̃\ (nom féminin) dérivé de émouvoir, emprunté au latin qui signifie “ex movere”, “ex” signifiant au dehors et ”movere” voulant dire remuer, bouger, ébranler, agiter. L’émotion est un mouvement provoqué par une excitation extérieure. Le Quotient Émotionnel, que l’on nommera QE pour l’opposer au QI (Quotient Intellectuel), est communément appelé Intelligence Émotionnelle, en opposition à l’Intelligence Cognitive. Mais qu’est-ce qui différencie le Quotient Intellectuel de l’Émotionnel ? Si le QI est lié au savoir et à l’apprentissage, le QE tend vers le savoir-être et les réactions comportementales, en ce sens on rejoint les Soft Skills, ce qui n’est pas une coïncidence. Enfin, l’Expertise représente le savoir-faire. C’est grâce à ce savant équilibre que l’on obtient la Compétence, Graal tant recherché par les recruteurs !

Un cercle vertueux ?

Selon Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, l’Intelligence Émotionnelle se décline en 5 axes: la Conscience de soi, la Maîtrise de soi, la Motivation, l’Empathie et les Aptitudes Sociales. S’il existe plusieurs versions, celle-ci reste la plus adaptée au milieu professionnel. Ces cinq qualités émotionnelles se déclinent en compétences que, bien sûr, personne ne maîtrise en totalité, car nous avons tous nos forces et nos faiblesses. Ces qualités sont indépendantes, mais interdépendantes et hiérarchisées. Petite explication : Elles apportent toute, individuellement, une valeur ajoutée, mais interagissent entre elles. Et elles s’appuient les unes sur les autres dans la construction de la personnalité. Ainsi, il faut être conscient de soi pour pour se maîtriser, la maîtrise de soi apporte la confiance et la motivation qui en découle. Être motivé permet de prendre des décision, de l’autonomie et d’être à l’écoute et donc dans l’empathie. Enfin, comprendre les autres permet d’interagir avec eux, d’avoir du leadership, ce qui renforce la confiance en soi. CQFD

les compétences du QE sont elles des Soft Skills ?

Les compétences, que l’on peut trouver dans les qualités émotionnelles, déterminent notre comportement. La Conscience de Soi permet de reconnaître ses émotions, ses préférences, ses capacités et ses instincts. On y distingue des compétences telles que la Conscience émotionnelle pour discerner son état d’esprit, l’Auto-évaluation pour apprendre ses forces et ses limites et la Confiance en soi pour l’estime de soi, de sa valeur et de ses capacités. Le Maîtrise de Soi permet de gérer ses impulsions et ses ressources. On y trouve le Contrôle de soi permettant de gérer ses émotions et ses impulsions, la Fiabilité pour les valeurs d’honnêteté et d’intégrité, la Conscience professionnelle s’acquittant de son travail en toute responsabilité, l’Adaptabilité pour réagir aux changements et l’Innovation pour accepter les nouveautés. La Motivation qui guide et pousse vers la réalisation de nos buts. Elle englobe l’Exigence pour s’améliorer et tendre nos tâches vers la perfection, l’Engagement qui apprend à s’aligner sur des objectifs communs, l’Initiative qui permet de saisir les opportunités et l’Optimisme pour poursuivre avec ténacité malgré les obstacles et les déconvenues. L’Empathie est la conscience des sentiments, des besoins et des préoccupations des autres. Elle regroupe la Compréhension des autres dans la perception des sentiments et des avis, la Serviabilité pour anticiper et satisfaire les besoins, l’Enrichissement afin de stimuler les capacités, l’Acceptation de la diversité pour concilier les sensibilités et la Sensibilité politique pour appréhender les courants émotionnels et les jeux de pouvoir. Les Aptitudes Sociales permettent d’obtenir des réactions favorables avec les autres. On y trouve l’Influence qui permet de persuader, la Communication pour envoyer des messages clairs et convaincants, le Sens de la médiation pour négocier et résoudre les conflits, le Leadership pour inspirer et guider, la Gestion des changements pour les initier et les gérer, la Construction des liens afin de tisser des relations, la Coopération pour travailler avec les autres et la Capacité de mobiliser une équipe pour créer une synergie de groupe. Bonne nouvelle, les Compétences Émotionnelles ne sont pas innées, mais peuvent être apprises, développées et perfectionnées. Mais alors les Compétences Émotionnelles sont elles des Soft Skills ? Il existe nettement des compétences communes, mais l’Intelligence Émotionnelle est comportementale alors que les Soft Skills vont plus loin.

Le Quotient Émotionnel et la vie professionnelle

Encore une fois, le monde du travail et les technologies évoluant rapidement, les entreprises ont besoin de profils capables de gérer les situations critiques et les changements, d’être créatifs et force de propositions. Les personnes dotées d’une intelligence émotionnelle élevée sont plus intuitives, prennent de meilleures décisions, notamment dans les situations critiques. Elles sont aussi moins sujettes au stress ou au burn out. L’intelligence émotionnelle réside aussi dans la capacité à s’adapter à son environnement, à se mettre au même niveau que les autres et non pas au-dessus d’eux. Les savoirs-êtres (Soft Skills) liés à l’intelligence émotionnelle, tels que la gestion des relations avec les autres, le pouvoir de conviction, l’initiative, la capacité d’adaptation, la prise de bonnes décisions, la résistance au stress deviennent des qualités très recherchées dans le secteur du management, pour des postes de direction, et plus généralement dans tous les secteurs où la dimension humaine prime. L’Intelligence Émotionnelle n’est pas un phénomène de mode. Elle correspond à la fois à une évolution de la société et à un besoin des entreprises.

Peut-on cultiver son intelligence émotionnelle ?

Les experts estiment que le QI évolue peu à l’âge adulte, ce qui n’est pas le cas du Quotient Emotionnel. Le QE peut être développé tout au long de la vie. Il existe même des formations et des coachings sur le sujet. Des entreprises forme des managers à l’intelligence émotionnelle. Mais, apprendre à se connaître et à connaître les autres au quotidien est un moyen efficace pour développer sa sensibilité émotionnelle et son QE.

Alors êtes vous sensible aux émotions ?

A suivre prochainement, l’Autodidaxie !

Vous avez manqué les article précédents ?

Retrouvez le ici ou via mon profil.
Joel TRARBACH

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Avez vous un grain de folie ?

Avez vous un grain de folie ?

Les profils atypiques ont le vent en poupe ! Après les Hard Skills (les compétences techniques), les Soft Skills (les compétences du savoir-être qui complètent l’Expertise), les recruteurs s’intéressent désormais aux Mad skills, les profils atypiques capables d’apporter un second souffle à l’entreprise.

    Si les profils classiques sont toujours une valeur sûre pour les recruteurs, à présent les profils atypiques, avec des personnalités fortes ou des expériences variés, les intéressent de plus en plus. Leur vision décalée de la vie professionnelle, en font des candidats plus susceptibles de créer des idées nouvelles, innovantes et parfois révolutionnaires. Le recrutement suit l’évolution de la société et la révolution numérique booste les reconversions professionnelles, qui permettent de se former aux nouvelles technologies, même si les nouvelles compétences sont encore rarement validées par des diplômes. De même, une nouvelle génération de jeunes esprits, beaucoup moins formatés et très technophiles, arrive sur le marché du travail.

LES MAD SKILLS  PEUVENT APPORTER INNOVATIONS ET COMPÉTITIVITÉ.

Les Mad Skills sont des qualités susceptibles de faire bouger l’entreprise et d’accompagner son évolution. Mais, la difficulté pour les recruteurs, comme pour les Soft Skills, est d’être certain de faire le bon choix. Le recrutement de Mad Skills nécessite d’avoir de l’intuition face à un candidat qui ne rentre pas dans les cases, mais dont la personnalité et le parcours peuvent apporter beaucoup à l’entreprise. Face à ce dilemme, la cooptation, la recherche sur les réseaux sociaux et professionnels ou encore le job dating sont des méthodes de recrutements alternatives qui peuvent permettre de trouver ces perles rares.  
  A l’heure où les entreprises cherchent sans cesse à se renouveler, les Mad Skills  peuvent apporter innovations et compétitivité. Les intégrer nécessite également un investissement, car ces profils raisonnent différemment. Ils ont besoin d’un environnement de travail favorable à leur épanouissement : gestion des horaires, de l’espace pour leur créativité, des méthodes de travail innovantes, du travail collaboratif, des missions intéressantes qui ont du sens… à profil atypique, poste de travail atypique. Une vision qui n’est pas facile à mettre en place, en particulier pour les grands groupes à la culture d’entreprise plus conservatrice et traditionnelle.

A PROFIL ATYPIQUE, POSTE DE TRAVAIL ATYPIQUE.

Disposer de Mad Skills n’est pas une garantie d’obtenir un emploi, car un projet professionnel précis est souvent associé à ce type de personnalité. Elles doivent être réelles et assumées. En inventer pour sortir de la masse est une très mauvaise idée. Peut-être en êtes-vous doté sans le savoir ? Rien ne vous empêche de creuser du côté de vos passions personnelles qui pourraient alors être valorisées. Il y a toujours un domaine enthousiasmant capable de faire la différence. Le tout est d’être capable de le partager. Et vous ? Avez vous un grain de folie ?
De quels Soft skills disposez-vous ?

De quels Soft skills disposez-vous ?

De quels Soft skills disposez-vous ?

Depuis deux ans déjà, les Soft Skills, comprenez Savoir-Être en opposition au Savoir-Faire, que sont les compétences techniques arrivent sur le marché du travail. A en croire les recruteurs, il s’agirait de critères déterminants pour une embauche. Alors qu’est ce donc ?

Les Soft Skills sont nées du constat que face à la concurrence de la technologie, l’être humain devait se démarquer par des qualités encore inimitable : l’Humanité. Les évolutions technologiques poussent à anticiper sur l’avenir, les métiers et les compétences de demain n’existent pas encore et les compétences comportementales prennent de la valeur. L’avenir nécessitera que les équipes soient en mesure de s’adapter et d’apprendre en continu pour suivre les innovations. Les Soft Skills répondent à ce besoin d’adaptabilité.

Les Soft Skills sont une assurance pour l’avenir, elles ne se périment pas. Un candidat créatif et capable de prendre du recul, le restera avec le temps, tandis que la maîtrise d’un logiciel nécessitera des formations régulières pour suivre l’évolution technique.

A formations et expériences professionnelles égales, les Soft Skills font désormais souvent la différence. Dans le domaine digital, les compétences techniques sont facilement évaluables et souvent équivalentes pour les candidats visant un même poste, les Soft Skills peuvent être déterminantes dans une embauche.

Quelles sont les Soft Skills ?

La résolution de problèmes complexes, la pensée critique, la créativité, la gestion des équipes ou encore la coordination arrivent en tête des soft skills à posséder, elles recouvrent différents types de postes et de secteurs. Mais il n’existe pas de talents meilleurs que d’autres. Tous les profils disposent de Soft Skills plus ou moins adaptés ou utiles.

En vrac, voici celles répertoriées par le JDN : Esprit d’entreprendre, Créativité, Confiance, Intelligence émotionnelle, Prise de recul, Audace, Gestion du temps, Gestion du stress, Souplesse cognitive, Intuition, Négociation, Conscience, Synergie, Gestion d’équipe, Non-jugement, Empathie, Visualisation, Motivation, Prise de décision ou encore Présence.

Ou encore le Top 10 de Randstad

Mais comment les présenter sur un CV ?

Votre CV, c’est votre parcours professionnel, votre Expertise, comme exposé dans mon article précédant, cela doit rester votre priorité. Mais faire l’impasse sur vos talents, serait une erreur. Vous pouvez donc, soit les placer directement en haut, sous le titre, soit en faire référence dans la description de chaque poste. Autres options, celle que j’ai opté pour le mien : réaliser un encadré à part.

Quel que soit l’emplacement choisi, évitez de vous contenter de simplement les lister, même si avouons-le, la place est chère sur un CV, il est toujours autant compliqué d’opter pour les écoles du “CV une page” ou “CV deux pages”… Votre objectif est de donner des détails à la fois concrets et concis qui les mettront en valeur, et donneront envie aux recruteurs d’en savoir plus.Car , c’est lors de l’entretien, que vous aurez à les défendre, en fonction de votre capacité à en parler facilement ou non.

Pensez également à en mettre en avant un ou deux dans votre lettre de motivation, s’ils vous mettent en valeur. Donnez des exemples, mais encore une fois, évitez les romans, soyez concis et percutant.

Vous l’aurez compris, les compétences techniques ne suffisent plus, il faut maintenant des qualités difficilement mesurables, mais vitales : les Soft Skills.

A suivre prochainement, les Mad Skills !

Joel TRARBACH

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Parcours Professionnel : État des lieux

Parcours Professionnel : État des lieux

Parcours Professionnel : État des lieux

Un parcours professionnel n’est plus résumé par une suite de dates, de diplômes et une liste de compétences ou d’outils maîtrisés. Maintenant, il faut beaucoup plus. Les règles du travail évoluent. Jusqu’à présent, le recrutement préférait une prise de risques minimale en misant sur les candidats avec les bons diplômes, issus des bonnes écoles, disposant des compétences et expériences sélectionnées, sans oublier la bonne présentation. Mais depuis peu, on observe un changement majeur dans ce domaine.

Nos bonnes vieilles compétences deviennent les Hard skills. Les Soft skills ont fait leur apparition, il y a quelques années et englobent les qualités humaines, le savoir-être, plutôt que le savoir-faire. On n’oublie pas malgré tout, l’expérience professionnelle et les diplômes, que l’on pourrait regrouper sous la dénomination d’Expertises.  Et voici que viennent d’arriver les petites nouvelles : les Mad skills. Il s’agit d’aptitudes non conformistes, de passions, de talents, de loisirs qui sortent de l’ordinaire, cela peut aussi être une reconversion professionnelle ou même une personnalité décalée. Le quotient intellectuel (QI), qui représente la formation et les compétences n’est plus le seul gage de réussite professionnelle. Le Quotient Émotionnel (QE), représente la qualité des rapports humains, qui remet l’humain au centre des interactions sociales.

Enfin, l’Autodidaxie commence enfin à devenir un élément pris en compte dans n parcours professionnel, il pourrait même entrer dans la catégorie des Mad skills, mais c’est un éléments à part entière. Autant de nouveaux bagages qui apportent plus de profondeur et peut être plus de chances d’obtenir le candidat idéal pour le poste de rêve. Vous voulez en savoir plus, continuez à me suivre, je vous livrerai plus d’éléments dans les jours prochains. Quand pensez-vous ? Vous croyez-vous que tous ces éléments complexifient les candidatures ou qu’ils permettent justement d’apporter des précisions qui étaient jusqu’à présent invisibles pour les recruteurs.

 

Joel TRARBACH

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10 choses à savoir absolument !

10 choses à savoir absolument !

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Communiquer, c’est aussi et surtout connaître sa cible et anticiper ses réactions.
Petit exemple…

Joel TRARBACH

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Le ROI des Citations

Le ROI des Citations

Après un mois de citations journalières, postés sur les réseaux sociaux, je vous fais ici un petit retour sur cette expérience. Car il s’agissait bien d’une expérience, dont vous avez été, en quelque sorte, les cobayes. Je souhaitais découvrir les Retour sur Investissement (Return On Investment) d’une telle campagne. Est-ce que le temps investit vaut le bénéfice ?

AVANT DE SE LANCER, IL FAUT ÉTABLIR LE CADRE DU PROJET

Le contenu est essentiel, tant pour le choix des textes, que la présentation. Les citations tournerons autour du marketing et de la communication pour recentrer vers l’objectif qui est de me vendre. L’image attire l’œil et permet un partage facile. Les photos devront être libre de droits. Les textes seront en anglais pour toucher une cible plus large. Une traduction permettra l’accessibilité à tous et démontrera ma maîtrise de la langue de Shakespeare. Les citations sont faciles à trouver sur le web, une sélection est indispensable pour rester cohérent.

L’IMAGE ATTIRE L’ŒIL ET PERMET UN PARTAGE FACILE.

Maintenant, il faut un outil simple et rapide permettant de produire du contenu. Il devra gérer les effets typographiques à la mode, permettre la modification des images à l’aide de filtres pour faciliter la lecture des citations. Le Graal de la citation facile existe et il est disponible sur les smartphones, ce qui permettra de mettre à profit les temps de transport. Cerise sur le gâteau, il donne accès directement à un célèbre moteur de recherche d’image libre de droit (pixabay.com), si vous voulez en savoir plus sur la perle rare, contactez-moi. Voilà pour le cadre. Pour ce qui est des moyens, la diffusion se fera sur les réseaux sociaux tels qu’InstagramTwitterFacebook, la Page Digiman de Facebook, Google+ et Linkedin.

TOUT ÇA POUR QUEL BILAN ?

C’est bien beau, mais tout ça pour quel bilan ? Le bilan est mitigé, mais pas inintéressant. Il apparaît clairement que certains réseaux ne sont pas fait pour ce genre de communication. C’est le cas de LinkedIn qui n’a eu que peu de réaction à la campagne. Facebook et Google+ ne sont guère plus réactif. C’est de loin Twitter et Instagram qui ont le public cible le plus concerné par ce genre de publications. En un mois, même si cela semble dérisoire, j’ai acquis 8 nouveaux abonnés sur Insta et autant sur Twitter et reçu jusqu’à 7 j’aime d’un côté, 2 de l’autre et un retweet journalier d’un compte dédié aux citations…

POSITIF OU PAS ?

Autant le dire tout de suite, à mon niveau, avec un minimum d’abonnés initiaux et des publications aux heures françaises, cela n’a clairement pas obtenu le résultat attendu. Mais l’expérience était intéressante. Là où ça devient complexe, c’est de trouver son public, car quand après un mois de publications journalières, vous postez un selfie totalement décalé et sans intérêt et que vous recevez le double de réactions… vous avez de quoi vous interroger sur votre stratégie digitale…
 
Présidentielles 2017 : Des candidats et des sites web…

Présidentielles 2017 : Des candidats et des sites web…

Inutile de vous rappeler que nous sommes en pleine période électorale, nous devrions être fixé rapidement sur les candidats. Inutile non plus, je pense de vous rappeler l’importance d’aller voter. Mais ce qui est intéressant c’est de regarder la campagne, à travers le regard de professionnels de l’internet.

   

Des Candidats qui s’engagent sur le Numérique, mais…

Certains professionnels se sont penchés sur les sites de nos candidats, non pas pour juger de leur contenu ou de leur programme, mais bien pour auditer le site et vérifier s’ils se conforment aux lois notamment, en matière de vie privée. L’idée n’est pas de juger le candidat, mais bien de voir s’ils respectent les lois en vigueur. Et malheureusement, on est bien loin de pouvoir attribuer de bonnes notes à la plupart d’entre eux. Je ne referai pas les très bons articles de Ronan Chardonneau et Rayna Stamboliyska, respectivement « La majeure partie des sites des candidats est hors la loi #CookieGate » et « #Présidentielle2017 : Cohérence numérique, es-tu là ? » et je ne peux que vous conseiller d’aller les lire. Ils sont très instructifs Ce qui en ressort et ce qui est frappant, c’est l’ignorance de nos politiques briguant la présidence en matière de numérique et surtout de vie privée. Et ce qui fait d’autant plus peur, c’est le défaut de conseil des professionnels qui les entourent. Car, bien entendu ce ne sont pas eux qui ont fait leurs sites, ils sont entourés, pour la plupart, de spécialistes et pourtant… défaut de réglementation sur les cookies, absences de mentions légales, sites non sécurisés, non inscription à la CNIL, envois de données aux Etats-Unis par les connexions à des services tiers, tels que les réseaux sociaux.  

Une source énorme de données personnelles

Tout cela peux certainement sembler anodin, mais alors que l’on s’inquiète des risques d’ingérences numériques de nations, à travers le piratage de sites, que penser du fait que la plupart des sites des candidats recueillent les données de leurs visiteurs, et pas simplement de navigation. Beaucoup de candidats ont opté pour des engagements actifs de leurs soutiens, ainsi vous pouvez les suivre via les réseaux sociaux, vous inscrire comme militant, recevoir les newsletter et vous pouvez aussi les soutenir financièrement en faisant directement les dons sur le site. Ainsi les bases se remplissent d’identités, d’emails, de numéro de téléphone, d’adresses postales et même de données bancaires le cas échéant. Le tout sur des sites peu ou pas sécurisés et non répertoriés par la CNIL. Imaginez la mine d’informations, de profils personnels recoupés avec une opinion politique. Que deviendront ces données, une fois la campagne achevée ? Qui en bénéficiera ? Et que dire des données de navigation récoltées par Google Analytics, qui permettraient sans doute au géant américain de se faire une meilleure vue des intentions de ventes que les sondages.  

Ne vous faites pas voler votre droit constitutionnel

Soyons donc vigilants aux informations personnelles que nous confions. Rappelez-vous que l’article 3 de la Constitution garantie que le Suffrage Universel est toujours secret. Et que l’on peux vous voler ce secret, voir le révéler par méconnaissance ou négligence de règles simples et par l’application des lois de la République faites pour nous protéger. A consulter : Le Dossier PDF de Ronan Chardonneau et Le Tableur de Rayna Stamboliyska